L’exposition

DIE BITTEREN TRÄNEN DER PETRA VON KANT, 1972 (Setfoto). Quelle: DIF © Peter Gauhe

LES LARMES AMÈRES DE PETRA VON KANT, 1972 (photo de tournage). Source: DIF © Peter Gauhe

DIE BITTEREN TRÄNEN DER PETRA VON KANT, 1972 (Setfoto). Quelle: DIF © Peter Gauhe

LES LARMES AMÈRES DE PETRA VON KANT, 1972 (photo de tournage). Source: DIF © Peter Gauhe

« Fassbinder – JETZT »

6 mai 2015 au 23 août 2015

Du 6 mai au 23 août, le Deutsche Filmmuseum Frankfurt am Main présente l’exposition Fassbinder – JETZT (« Fassbinder – MAINTENANT ») dans neuf salles du Martin-Gropius-Bau à Berlin, à l’occasion du 70ième anniversaire de Rainer Werner Fassbinder le 31 mai. La présentation donne de nouvelles impulsions pour appréhender l’œuvre de l’un des réalisateurs les plus importants d’Allemagne. Outre la façon de travailler de Fassbinder, Fassbinder – JETZT démontre la cohérence de son œuvre filmique et son influence sur l’art contemporain. C’est ainsi que l’exposition prend une position double: une vision à la fois historique et contemporaine. Elle explore les liens esthétiques, politiques et médiaux que relient notre présent au temps de Fassbinder, tout en s’en éloignant.

La présentation commence par une mise en opposition: des titres de journaux et des textes réflètent la réception publique de la personne et de l’œuvre de Fassbinder à son époque. Sur neuf écrans réunissant des extraits d’entretiens télévisés, Fassbinder explique son idée du cinéma – et implicitement également les méthodes de sa propre mise en scène.

La première partie de l’exposition oppose une autre image à cette image publique de Fassbinder: des documents originaux et des objets personnels donnent un aperçu de l’entourage et des projets du réalisateur. Des notes, des lettres, des calculations, des scripts, des scénarios et des plans de tournages illustrent la façon de travailler de Fassbinder et son attitude personnelle, et ils expliquent sa démarche stratégique et structurée. Une exposition de photos montre le réalisateur en travaillant de manière très concentrée entouré de son équipe de tournage. Des points multi-média réunissant des documents numérisés, tels que des manuscrits complets de scénarios, les visiteurs peuvent feuilleter virtuellement les archives de travail de Fassbinder ou écouter l’enregistrement du texte de son opus magnum Berlin Alexanderplatz (1979/80). L’exposition est complétée par un focus sur le travail de la costumière de Fassbinder Barbara Baum. Outre ses costumes, comme la robe spectaculaire en lamé argenté que Hannah Schygulla porte dans Lili Marleen (1980) et les uniformes des marins de Querelle (1982), le musée présenté des croquis provenants des archivs personnels de l’artiste.

La deuxième partie de l’exposition illustre les thématiques continues et les moyens esthéthiques dans les films de Fassbinder et les oppose à des travaux d’artistes contemporains qui y font référence, de manière directe ou indirecte. Sur un écran suspendu dans l’espace, on peut voir des extraits avec les fameux travellings de 360 degrés, dont la célèbre scène dans Martha (1973). Cette pièce d’exposition est suivie de l’installation vidéo de Runa Islam, Tuin (1998), dans laquelle l’artiste cite le travelling de Fassbinder.

Une compilation d’extraits des films de Fassbinder sur trois grands écrans introduit aux principaux thèmes de son œuvre et démontre les moyens stylistiques qui caractérisent ses films, comme l’éclairage, le cadrage et l’orientation du regard du spectateur.

Les artistes Jeroen de Rijke / Willem de Rooij, Tom Geens, Maryam Jafri, Ming Wong ainsi que le photographe canadien Jeff Wall font également référence à ces moyens. Dans leurs travaux, ils les combinent avec leurs propres positions. C’est ainsi qu’ils ouvrent une nouvelle perspective sur l’œuvre de Fassbinder. Ils démontrent quels aspects sont restés pertinents et à un autre niveau ils expliquent comment le cinéma influence les médias artistiques contemporains. En même temps, les travaux vidéo donnent des pistes d’interprétation pour une réception contemporaine de Fassbinder.

Le projet est réalisé en collaboration avec la Rainer Werner Fassbinder Foundation, Berlin, avec l’aimable soutien du fond culturel de la capitale (Hauptstadtkulturfonds).

L’exposition sera accompagné d’un catalogue en langue allemande et anglaise, ainsi que d’un catalogue consacré à l’œuvre de la costumière Barbara Baum.

Artistes participant(e)s:

Jeff Wall (né en 1946, Canada)

Tom Geens (né en 1970, Belgique)

Runa Islam (née en 1970, Bangladesch)

Maryam Jafri (née en 1972, Pakistan)

Olaf Metzel (né en 1974 à Berlin)

Jeroen de Rijke / Willem de Rooij (né 1970 Pays-Bas, mort 2006, Ghana / né 1969 Pays-Bas)

Rikrit Tiravanija (né en 1961 à Buenos Aires, Argentine)

Ming Wong (né 1971, Singapore)

Commissaire de l’exposition: Anna Fricke
Co-Conception: Hans-Peter Reichmann, Dr. Henning Engelke
Assistés de: Svetlana Svyatskaya

 

Vernissage: mardi, 6 mai, 19h

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Le’exposition est réalisé en collaboration avec la Rainer Werner Fassbinder Foundation, Berlin, avec l’aimable soutien du fond culturel de la capitale (Hauptstadtkulturfonds).

Heures d’ouverture et prix

Martin-Gropius-Bau Berlin
Niederkirchnerstr. 7
10963 Berlin

Heures d’ouverture

mercredi à lundi 10h-19h
mardi fermé

Entrée

Adultes 9 euros (tarif réduit 6,50 euros)

Groupes (de 5 personnes) 6,50 euros par personne
Entrée libre pour enfants jusqu’à 16 ans
Billet combiné au box office

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