Angst essen Seele auf (Tous les autres s’appellent Ali)
Dans un bar fréquenté par des travailleurs immigrés, Emmi, veuve d’une soixantaine d’années, fait la connaissance d’Ali, un Marocain de vingt ans de moins qu’elle. Ali s’installe chez elle dès le lendemain, puis ils se marient. Les enfants d’Emmi, ses voisines, ses collègues sont scandalisés par cette union ; les amis d’Ali se moquent parce qu’il a épousé une « grand-mère ». Le couple est mis à l’écart.
Variation sur TOUT CE QUE LE CIEL PERMET de Douglas Sirk (1955), cinéaste pour qui Fassbinder nourrissait la plus grande admiration.
« Au fond, TOUS LES AUTRES S’APPELLENT ALI est un film qui lutte contre l’exclusion, mais avec ses moyens, ceux du cinéma […]. Ces intrusions du réel et de l’histoire nourrissent constamment la fiction qui ne devient jamais film à thèse mais reste fidèle au désir de l’auteur de tourner un beau mélodrame avec deux personnages de cinéma inhabituels. Et, au bout du compte, Fassbinder réussit l’essentiel : rendre l’invraisemblable évident. »
Erwan Higuinen, « Libération », 11 avril 1997
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