Chinesisches Roulette (Roulette chinoise)
Un riche industriel invite sa maîtresse à passer le week-end dans son château à la campagne. Ils tombent sur Madame et son amant. La rencontre a été manigancée par leur fille handicapée, Angéla. À cette réunion insolite s’ajoutent la gouvernante muette de la jeune fille, une cuisinière et son fils, poète anarchiste. Le deuxième soir, Angéla leur propose de jouer à un jeu de devinettes appelé roulette chinoise.
« Qui est Angéla ? Une enfant qui voit clair, qui juge et qui souffre. Elle sait que ses parents ne l’aiment pas, ne l’aiment plus, à cause de son infirmité. Elle sait aussi que cette infirmité est le prétexte qu’ils invoquent pour expliquer (excuser) le gâchis de leur existence […]. Vernis qui craque, masques qui tombent, ce microcosme familial n’est-il pas le reflet d’une certaine société allemande ? »
Jean de Baroncelli, « Le Monde », 5 avril 1977
Weltvertrieb
R.W.F. Werkschau
Verleih (D)
Basis-Film