Nora Helmer
Pour payer le voyage en Italie susceptible de rendre la santé à son mari malade, Nora Helmer emprunte à son insu de l’argent à l’un de ses collègues et n’hésite pas à contrefaire la signature de son père sur la caution.
D’après la pièce d’Ibsen, La Maison de poupée.
« Là aussi j’ai clairement montré qu’il ne s’agit pas du problème de l’émancipation de la femme bien que la pièce d’Ibsen soit toujours interprétée ainsi. Tous les personnages de la pièce, y compris Nora, devraient s’émanciper, et Nora n’est pas un personnage pour qui à la fin une lumière s’allume soudain. À la fin, elle est aussi stupide qu’au début. »
R. W. Fassbinder, 1973