Juliane (Maria) Lorenz reçoit un prix d’honneur à FilmPlus
Juliane (Maria) Lorenz reçoit un prix d’honneur à FilmPlus
Le 13ième forum de l’art du montage rend hommage à la monteuse par une rétrospective et par le prix Geißendörfer.
Lors que Juliane Lorenz commença le métier de monteuse en 1975, produisant son premier film documentaire Berlinale 1983 en étant à la fois auteure, réalisatrice et monteuse – le monde du film était encore linéaire. Entre-temps, on fait la distinction entre le montage vidéo linéaire et non-linéaire, qui se distingue du montage mécanique, alors que le montage classique à la table de montage Steenbeck n’existe pratiquement plus.
Le fait que la monteuse lauréate 2013 ait introduit au début des annés 80 la notion de « montage » dans les génériques de films au lieu de la dénomination professionnelle courante « Schnitt » (« coupure »), était à l’époque un acte de courage. Maintenant elle s’est imposée en Allemagne. Un monteur/une monteuse doit être polyvalent/e, car lui ou elle doivent tout savoir, être capable de tout faire. Mais ils doivent aussi être artiste. Et quoi encore? Avoir de la compréhension et de la patience, ne jamais en vouloir aux producteurs et savoir qu’il faut respecter les scénaristes et les chef ops. Savoir que le réalisateur ou la réalisatrice font tout le reste du travail et que l’équipe de postproduction, les acteurs, le costumier, l’ensemblier et le directeur de production ainsi que les assistants-réaisateurs et les assistants-scriptes souffrent beaucoup eux aussi. Et qu’il existe des protecteurs et des rédacteurs qui sont vraiment importants. Il faut juste passer à travers tout cela! Ou voir ce qu’on peut en faire: C’est à dire un putain de bon film à la fin: si c’est lui ou elle qui en fait le montage.
Le long de sa carrière, Juliane Lorenz eut la chance de collaborer avec des équipes merveilleuses, et elle en remercie tout le monde (dans l’ordre de la collaboration): Ernst Batta, Dr. Bernd Grote, Ila von Hasperg, Rainer Werner Fassbinder, Michael Ballhaus, Xaver Schwarzenberger, Barbara Baum, Rolf Zehetbauer, Dieter Minx, Frieda Lorenz, Dr. Günter Rohrbach, Peter Märthesheimer, Pea Fröhlich, Milan Bor, Horst Wendlandt, Thomas Schühly, Liselotte Eder, Angelika Deumling, Marianne Lüdcke, Regina Ziegler, Martin Wiebel, Christoph Schlingensief, Werner Schroeter, Elfriede Jelinek, Elfi Mikesch, Alberte Barsacq, Matthias Lempert, Tom Toelle, Heinz Rathzack, Ingeborg Sambeth, Raoul Peck, Maria-Theresia Wagner, Gebhard Henke, Angelika Weber, Phillip Gröning, Helga Reidemeister, Ula Stöckl, Jeanine Meerapfel, Andrea Wenzler, Caroline Link, Teresa Villaverde, Romuald Karmakar, Lilly Grote, Harald Bergmann, Fritz Lehner, Oskar Roehler et beaucoup d’autres. Il fut un plaisir d’avoir rencontré devant la caméra (par ordre alphabétique): Mario Adorf, Harry Baer, Annamirl Bierbichler, Moritz Bleibtreu, Carol Bouquet, Dirk Bogarde, Hark Bohm, Klaus Maria Brandauer, Margit Carstensen, Mathieu Carrière, Anita Cerquetti, Brad Davis, Ivan Desny, Annemarie Düringer, Hannelore Elsner, Doris Schade, Andréa Ferréol, Isabelle Huppert, Gottfried John, Herbert Knaup, Udo Kier, Günter Lamprecht, Ulli Lommel, Klaus Löwitsch, Dagmar Manzel, Maria de Mezairos, Magdalena Montezuma, Jeanne Moreau, Armin Mueller-Stahl, Raoul Peck, Kurt Raab, Katja Riemann, Maria Schell, Hanna Schygulla, Tom Schilling, Barbara Sukowa, Elisabeth Trissenaar, Volker Spengler, Tilda Swinton, Giesela Uhlen, Liv Ullmann, Manfred Zapatka, Rosel Zech.
Le 21 novembre, rbb kulturradio passera à l’antenne un entretien avec Juliane Maria Lorenz, dans le cadre de sa série Kulturnachrichten.
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Photo à gauche: LE MARIAGE DE MARIA BRAUN, 1978, © RWFF
Photo à droite: © RWFF / Elfi Mikesch