Warnung vor einer heiligen Nutte
(Prenez garde à la sainte putain)
Dans un hôtel quelque part au bord de la mer en Espagne, l’équipe d’un film attend le metteur en scène, la star, l’argent et le matériel nécessaire pour commencer le tournage. Tendue par des intrigues et jalousies amoureuses, l’ambiance oscille entre hystérie et apathie. Quand le metteur en scène arrive enfin avec la star, il devient aussitôt le centre du chaos. Les couples et groupes se font et se défont.
« Fassbinder, d’une autre façon qu’Antonioni ou Straub, ne drague pas son spectateur. Il le capte, le retient, à condition que l’autre accepte le dispositif qui consiste à le malmener un temps pour lui révéler quelque chose de lui-même. »
Frédéric Sabouraud, « Cahiers du cinéma », hors série, décembre 1993
« Quand on évoque les circonstances dans lesquelles fut réalisé le film-clé, rétrospectif et autocritique, de la première période de Fassbinder, PRENEZ GARDE À LA SAINTE PUTAIN, on renvoie parfois aux conflits qui se produisirent sur le tournage de WHITY. La “putain” en question, c’est le cinéma en général et la réalisation de films en particulier . »
Thomas Elsaesser, Rainer Werner Fassbinder, un cinéaste d’Allemagne, Éditions du Centre Pompidou, 2005
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